Interviews après France Australie
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John, qu’avez-vous pensé du Stade ?
Il est fantastique et assurément il n’y a pas de meilleur stade que
celui-ci. A tous les points de vue, installations, esthétique, pelouse, tout est
parfait. Il faudrait être au paradis pour voir une telle perfection!. J’espère
que le stade de Sydney qui est en construction pour les jeux olympiques de l’an
2000 sera aussi extraordinaire ! Ah si, un seul problème, notre entraîneur Rod
Mcqueen m’a dit qu’il avait eu un peu froid dans les vestiaires, il est frileux
je crois !
Raphaël IBANEZ, capitaine de l’équipe de France
Raphaël, comment analysez-vous ce match ?
D’abord une déception après cette défaite, mais je suis néanmoins fier de
tous mes coéquipiers. Nous nous sommes bien battus devant une équipe qui n’est
certainement pas loin d’être la meilleure du monde.
John EALES, capitaine de l’équipe
d’Australie
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Philippe BERNAT-SALLES, ailier de
l’équipe de France
Philippe, comment ressentez-vous cette rencontre ?
Si mes souvenirs sont bons les aussies ne nous ont pas enfoncés comme
certains le prédisaient avant le match. Nous n’avons pas à rougir de ce côté
là.
Sylvain MARCONNET, pilier de l’équipe de France
Sylvain, quel est votre sentiment après ce match et à un an de la Coupe du
Monde où vous retrouverez à un moment ou à un autre les australiens ou une autre
équipe du Sud?
Les australiens sont physiquement un petit degré au-dessus de nous, et je
vous avoue que nous avons quand même subi à l’impact en mêlée. Comme vous dites
il nous reste un an et je pense que le travail effectué depuis notre déroute
contre l’Afrique du Sud a été fructueux. Par voie de conséquence nous nous
sommes rapprochés de l’Australie par exemple. Il reste du chemin mais c’est
jouable pour la Coupe du Monde. Quant au stade, que j’avais l’avantage de
connaître depuis la finale du championnat de France avec le Stade Français, et
que j’ai découvert au niveau international, il est toujours aussi impressionnant
et majestueux. Il y a parfois tant de bruit que l’on a eu du mal à
s’entendre.
Interviews recueillies par Philippe Verneaux